En Scandinavie, le printemps est toujours aussi timide, mais heureusement, cela n'empêche pas de croquer la vie à pleines dents et de découvrir un peu le coin. Depuis Göteborg, le "coin" comprend aussi bien Oslo et Stockholm que... Copenhague, fière capitale du Danemark, que j'ai découverte en compagnie d'un invité de marque transformé en courageux voyageur en bus. J'ai voyagé de la même manière vers cette dernière capitale scandinave, cependant, mon trajet a été bien plus court.
Nos quelques jours dans cette ville, dont on a tous entendu parler au moins une fois à propos du sommet sur le climat, ont été bien remplis, sous un ciel gris supportable jusqu'à hier matin, où les nuages ont crevé, faisant de nous des touristes mouillés. M'enfin, à part ça, tout s'est bien passé. A Copenhague, y'a plein de choses à voir et à faire, plein pour de vrai, heureusement ma raison l'emporte et me fait remplacer un éventuel récit exhaustif de nos découvertes par une petite sélection.
Nous avons marché dans des tas de parcs et dans des tas de quartiers différents, j'ai au passage noté que Copenhague est légèrement moins proprette que ses homologues scandinaves, ici déchets et graffitis ne sont pas impossibles à croiser. Une ville plus réelle, donc !
Avec cependant un endroit très original et surprenant, Christiania, le quartier autogéré depuis une trentaine d'années par des hippies. On s'y balade entre des bâtiments couverts de tags, on y lit des règles comprenant notamment l'interdiction des drogues dures, et on y est confronté à des échoppes pour touristes, comme sur les marchés de toute cité balnéaire par exemple. Je suis assez d'accord avec le courageux voyageur en bus qui relève un certain paradoxe dans l'association utopie-commerce.
On ne vend pas que des bibelots colorés à Copenhague. Qui ne sait pas que l'empire Carslberg est une entreprise créée dans cette ville-même, l'ayant enrichie et même doté d'un musée d'art, en plus d'un centre d'information sur la marque, hein ? Euh, au hasard, moi avant de mettre les pieds au Danemark. Le courageux voyageur en bus et moi avons visité l'expo retraçant l'histoire de cette bière, et la fabrication de cette boisson en général, trouvant le billet cher jusqu'au moment où nous avons compris que la dégustation de la fin consistait à choisir deux petites bières par personne, pas à laper deux gorgées. Les instants culturels se sont donc terminés par une séance à moitié beauf mais très chouette, bière, biscuits Ballerina au chocolat, et même une revue Cosmopolitan, le courageux voyageur pensant toujours à tout.
Nous avons par ailleurs constaté que même s'ils ont une bière célèbre à défendre, et même s'ils peuvent acheter de l'alcool partout (pas comme en Suède), les autochtones ont un côté scandinave qui se traduit notamment par la présence de vélos partout. Dans cette rue, un compteur indique même aux cyclistes combien de personnes sont passées là avant eux le jour même, et depuis le début de l'année.
Et puis quand nous étions trop fatigués à cause de la marche à pied ou du simple fait de croiser des accros du vélo ou de la course à pied, nous pouvions rentrer dans l'auberge de jeunesse, très fonctionnelle, et décorée sur le thème "La vie fantastique, facile et apaisée des moutons". C'est mignooon. Même si en vrai, dans la ville, nous n'avons pas vu de telles bêtes, mais plutôt des cygnes, des oies, des canards et des hérons. Dont j'ignore si la vie est aussi fantastique, facile et apaisée. En tout cas, une fois séchée et au chaud chez moi, j'ai pu à loisir constater que la mienne, lors de ces quelques jours dans la capitale danoise, l'était. Et en plus, j'ai même pas eu besoin de comprendre les plans, le courageux voyageur en bus s'étant laissé nommer responsable des itinéraires. Lalala, vive le cliché, et mille mercis à lui !
Nos quelques jours dans cette ville, dont on a tous entendu parler au moins une fois à propos du sommet sur le climat, ont été bien remplis, sous un ciel gris supportable jusqu'à hier matin, où les nuages ont crevé, faisant de nous des touristes mouillés. M'enfin, à part ça, tout s'est bien passé. A Copenhague, y'a plein de choses à voir et à faire, plein pour de vrai, heureusement ma raison l'emporte et me fait remplacer un éventuel récit exhaustif de nos découvertes par une petite sélection.
Nous avons marché dans des tas de parcs et dans des tas de quartiers différents, j'ai au passage noté que Copenhague est légèrement moins proprette que ses homologues scandinaves, ici déchets et graffitis ne sont pas impossibles à croiser. Une ville plus réelle, donc !
Avec cependant un endroit très original et surprenant, Christiania, le quartier autogéré depuis une trentaine d'années par des hippies. On s'y balade entre des bâtiments couverts de tags, on y lit des règles comprenant notamment l'interdiction des drogues dures, et on y est confronté à des échoppes pour touristes, comme sur les marchés de toute cité balnéaire par exemple. Je suis assez d'accord avec le courageux voyageur en bus qui relève un certain paradoxe dans l'association utopie-commerce.
On ne vend pas que des bibelots colorés à Copenhague. Qui ne sait pas que l'empire Carslberg est une entreprise créée dans cette ville-même, l'ayant enrichie et même doté d'un musée d'art, en plus d'un centre d'information sur la marque, hein ? Euh, au hasard, moi avant de mettre les pieds au Danemark. Le courageux voyageur en bus et moi avons visité l'expo retraçant l'histoire de cette bière, et la fabrication de cette boisson en général, trouvant le billet cher jusqu'au moment où nous avons compris que la dégustation de la fin consistait à choisir deux petites bières par personne, pas à laper deux gorgées. Les instants culturels se sont donc terminés par une séance à moitié beauf mais très chouette, bière, biscuits Ballerina au chocolat, et même une revue Cosmopolitan, le courageux voyageur pensant toujours à tout.
Nous avons par ailleurs constaté que même s'ils ont une bière célèbre à défendre, et même s'ils peuvent acheter de l'alcool partout (pas comme en Suède), les autochtones ont un côté scandinave qui se traduit notamment par la présence de vélos partout. Dans cette rue, un compteur indique même aux cyclistes combien de personnes sont passées là avant eux le jour même, et depuis le début de l'année.
Et puis quand nous étions trop fatigués à cause de la marche à pied ou du simple fait de croiser des accros du vélo ou de la course à pied, nous pouvions rentrer dans l'auberge de jeunesse, très fonctionnelle, et décorée sur le thème "La vie fantastique, facile et apaisée des moutons". C'est mignooon. Même si en vrai, dans la ville, nous n'avons pas vu de telles bêtes, mais plutôt des cygnes, des oies, des canards et des hérons. Dont j'ignore si la vie est aussi fantastique, facile et apaisée. En tout cas, une fois séchée et au chaud chez moi, j'ai pu à loisir constater que la mienne, lors de ces quelques jours dans la capitale danoise, l'était. Et en plus, j'ai même pas eu besoin de comprendre les plans, le courageux voyageur en bus s'étant laissé nommer responsable des itinéraires. Lalala, vive le cliché, et mille mercis à lui !
Pour mon commentaire : le quartier s'appelle "Christiania" avec 3 i, et d'ailleurs, leur drapeau a un point pour chaque point sur les i du nom du quartier.
AntwortenLöschenEn plus, y'avait une antisèche juste au-dessus, avec la photo...
Corrigé ! M'enfin, c'était juste pour voir si tu suivais =b Na.
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