"Val", en plus de "choix", signifie aussi "vote". Etant donné que les Suédois vont élire leur parlement à l'automne, le mot ressort régulièrement dans les médias à propos des élections. Cependant, en ce moment, de grandes décisions sont également prises, à plus petite échelle, par les Suédois voulant entrer au lycée à la rentrée. Le lycée commence lorsque l'on a à peu près 16 ans, on peut en en ressortir, trois ans plus tard, sans examen, mais prêt à aller à l'université, selon ses diverses modalités, financé par l'Etat si on le souhaite, ou à chercher un travail. Et au printemps, là maintenant, les jeunes Suédois formulent leurs voeux, la première vague de réponses d'admission commencera fin juin, la dernière sera début septembre. D'après Metro, à Göteborg, les adolescents obtiennent le plus souvent la filière et l'établissement demandés.
Car oui, ici aussi, sans surprise, il y a différentes filières, 17 pour être exacte. L'admission dans chacune d'elles dépend des notes obtenues auparavant, notamment dans des matières piliers, comme le suédois, l'anglais et les mathématiques. Au choix :
Car oui, ici aussi, sans surprise, il y a différentes filières, 17 pour être exacte. L'admission dans chacune d'elles dépend des notes obtenues auparavant, notamment dans des matières piliers, comme le suédois, l'anglais et les mathématiques. Au choix :
- Samhällsvetenskapspgrogrammet (SP), filière sciences sociales, la plus populaire dans la ville, on trouve même un lycée avec une spécialité "Chine" où l'on apprend le mandarin et des trucs sur ce grand pays,
- Naturvetenskapsprogrammet (NV), filière scientifique, deuxième au palmarès de Göteborg,
- Estetiska programmet (ES), filière culturelle avec des options comme la danse, la musique, le théâtre, etc., troisième chouchoute,
- Elprogrammet (EC), filière électrotechnique, quatrième demandée,
- Teknikprogrammet (TE), filière technique, cinquième filière la plus populaire,
- Et des tas d'autres, 13 autres en fait, parmi lesquelles une série agroalimentaire, une série médias, une série commerce et administration, etc. On remarquera qu'ici sont mélangées sans distinction ce que nous appelons filières générales, technologiques ou professionnelles en France, cependant il est évident que dans les faits c'est un peu pareil, certaines filières préparent à un métier, et d'autres à la poursuite d'études dans le supérieur. A ces séries classiques s'ajoutent bien sûr des parcours adaptés pour des sportifs et artistes, et des recettes locales, un lycée peut proposer le programme qu'il veut, tant qu'il a certaines matières principales.
La filière Commerce et administration fait partie des trois possibilités que m'a donné es un test où je corresponds le plus à "Globala Gry", "Gry mondiale" (Gry étant un prénom). Les deux autres idées qu'on m'a données était un lycée international ou un lycée à l'étranger. En vrai, Gry était presque à égalité avec "Vårdande Viktor", "Viktor soigneur", qui doit bosser dans le service aux personnes, j'imagine. Moi, on m'a plutôt orientée vers le tourisme, hihihi, je suis plus une touriste qu'une future professionnelle du tourisme, mais bon, passons. J'étais aussi proche de "Naturnära Nina", "Nina proche de la nature", et de "Logiska Lukas", "Lukas logique", ouf, ça correspond mieux à mon cursus actuel.
Je n'aurais en effet pas trop envie de revenir sur les bancs du lycée, j'aimais bien le lycée mais je ne veux pas tout recommencer maintenant. De toutes façons, je suis trop vieille, et devrais trouver d'autres dispositifs, qui existent, pour les adultes, les communes sont obligées de les former. Tout comme elles sont tenues de proposer des programmes individuels à ceux qui ont des difficultés : pas eu une note suffisante dans l'une des matières piliers, été malades longtemps, subi des problèmes familieux, etc. Ces programmes leur permettent de se préparer à rentrer dans une filière classique, ou carrément de finir leur lycée si j'ai bien compris. En tout cas, on souhaite renforcer leurs connaissances et leur confiance en eux pour les préparer à des études ultérieures.
Je n'ai rien lu, jusqu'à présent, sur les dysfonctionnements du système, sur les problèmes de carte scolaire, etc. J'ai juste lu que les toilettes des écoles sont souvent dans un état lamentable, et que les différents partis candidats au pouvoir font différentes propositions pour lutter contre ça. Je dirais donc, en conclusion, que le système scolaire du lycée ressemble à celui de la France, même si ici il n'y a pas de "Seconde générale et technologique" et qu'un lycée professionnel ne se fait pas en 4 ans. Et que les petits soucis de la vie de tous les jours ne diffèrent pas trop non plus. En revanche, je crois que lorsque je m'intéresserai à l'enseignement primaire et secondaire jusqu'au collège, je constaterai plus de différences, d'après ce que l'on m'a dit.
Je n'aurais en effet pas trop envie de revenir sur les bancs du lycée, j'aimais bien le lycée mais je ne veux pas tout recommencer maintenant. De toutes façons, je suis trop vieille, et devrais trouver d'autres dispositifs, qui existent, pour les adultes, les communes sont obligées de les former. Tout comme elles sont tenues de proposer des programmes individuels à ceux qui ont des difficultés : pas eu une note suffisante dans l'une des matières piliers, été malades longtemps, subi des problèmes familieux, etc. Ces programmes leur permettent de se préparer à rentrer dans une filière classique, ou carrément de finir leur lycée si j'ai bien compris. En tout cas, on souhaite renforcer leurs connaissances et leur confiance en eux pour les préparer à des études ultérieures.
Je n'ai rien lu, jusqu'à présent, sur les dysfonctionnements du système, sur les problèmes de carte scolaire, etc. J'ai juste lu que les toilettes des écoles sont souvent dans un état lamentable, et que les différents partis candidats au pouvoir font différentes propositions pour lutter contre ça. Je dirais donc, en conclusion, que le système scolaire du lycée ressemble à celui de la France, même si ici il n'y a pas de "Seconde générale et technologique" et qu'un lycée professionnel ne se fait pas en 4 ans. Et que les petits soucis de la vie de tous les jours ne diffèrent pas trop non plus. En revanche, je crois que lorsque je m'intéresserai à l'enseignement primaire et secondaire jusqu'au collège, je constaterai plus de différences, d'après ce que l'on m'a dit.
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