Hier après-midi avait lieu le vernissage d'une exposition d'étudiants en arts de deux formations de la ville, "Clouds of witness". Parmi eux, une Péruvienne que je connais, et qui nous a envoyé, à d'autres et moi, les infos nécessaires pour se rendre à l'événement, qui a réussi à bien nous motiver. Aller à l'autre bout de la ville, alors qu'il fait gris et mouillé, pour voir de l'art moderne auquel je ne comprends rien pourrait être étonnant, mais j'crois que quand on y va pour quelqu'un, l'esprit n'est pas le même ! Aussi, toute guillerette et protégée de mon imperméable violet, je me suis mise en route, ne me suis qu'à moitié perdue, et ai atteint Röda Sten en un temps raisonnable.
Voici le musée "Pierre rouge", petit bâtiment si on le compare avec l'énorme pont qui passe au-dessus de lui. Ici, nous sommes à l'Ouest du port central où l'on trouve notamment l'opéra. Il n'est rien d'autre qu'un grand hangar réaménagé mais conservant son allure ancienne, cependant.
Lorsque je suis arrivée, j'ai constaté que beaucoup de monde était venu au vernissage. Celui-ci s'étalait sur tout l'après-midi, lors de ma visite différents discours ont eu lieu, et les étudiants ont tous reçu une rose blanche. Heureusement, devant la plupart des oeuvres, y'avait quand même moyen de se faufiler pour regarder. Bizarrement, même si j'avais en main un prospectus avec leurs descriptions, j'ai observé les différents projets sans lire le contexte, parce que l'organisation du fascicule était trop compliquée pour moi ! Un plan pas clair avec des numéros, qu'on ne retrouve même pas à côté des oeuvres, posées là sans panneau même minuscule ; une liste d'artistes avec des numéros ; et enfin, une série d'explications d'oeuvres repérées par leur auteur. L'étape de recherche de ma position sur la carte dépassait déjà mes capacités blondesques. Heureusement pour mon orgueil, beaucoup d'autres visiteurs, et même notre amie péruvienne, étaient du même avis.
Je ne vais pas décrire touuutes les oeuvres, juste trois, celles auxquelles j'ai accroché, et que j'ai vraiment bien aimées.
Voici le musée "Pierre rouge", petit bâtiment si on le compare avec l'énorme pont qui passe au-dessus de lui. Ici, nous sommes à l'Ouest du port central où l'on trouve notamment l'opéra. Il n'est rien d'autre qu'un grand hangar réaménagé mais conservant son allure ancienne, cependant.
Lorsque je suis arrivée, j'ai constaté que beaucoup de monde était venu au vernissage. Celui-ci s'étalait sur tout l'après-midi, lors de ma visite différents discours ont eu lieu, et les étudiants ont tous reçu une rose blanche. Heureusement, devant la plupart des oeuvres, y'avait quand même moyen de se faufiler pour regarder. Bizarrement, même si j'avais en main un prospectus avec leurs descriptions, j'ai observé les différents projets sans lire le contexte, parce que l'organisation du fascicule était trop compliquée pour moi ! Un plan pas clair avec des numéros, qu'on ne retrouve même pas à côté des oeuvres, posées là sans panneau même minuscule ; une liste d'artistes avec des numéros ; et enfin, une série d'explications d'oeuvres repérées par leur auteur. L'étape de recherche de ma position sur la carte dépassait déjà mes capacités blondesques. Heureusement pour mon orgueil, beaucoup d'autres visiteurs, et même notre amie péruvienne, étaient du même avis.
Je ne vais pas décrire touuutes les oeuvres, juste trois, celles auxquelles j'ai accroché, et que j'ai vraiment bien aimées.
- La première que j'ai vue, un livre. Il s'agissait d'un album pour enfants illustré par des photos dont trois agrandies sur le mur d'à côté, et que nous pouvions feuilleter. Il racontait avec justesse l'histoire émouvante d'une petite fille retournant comme chaque été en vacances chez ses grands-parents, mais cette fois-ci après le décès de son grand-père, qu'elle revoit malgré tout. Mélange de rêve et de réalité, ce bouquin se conclut sur l'acceptation par la petite fille qu'elle ne verra plus physiquement son grand-père, mais qu'il sera toujours là pour elle.
- La seconde, celle de notre amie péruvienne ! Elle exposait cinq vidéos d'interviews de membres de sa famille, tous péruviens, tous arrivés ici, pour certains avec déjà une double nationalité car le grand-père de l'artiste est suédois. J'apprécie beaucoup ce genre de films où l'on découvre des morceaux de vie des gens, ça m'a énormément fait penser à l'exposition "6 milliards d'autres" que j'ai visitée une fois à Rennes. Le but des entretiens filmés par notre artiste préférée est de s'interroger sur la construction de l'identité à travers les migrations et d'autres trucs du genre, comme elle l'a dit elle-même. Elle a écrit un article sur son projet, on le retrouve sur son blog. Elle envisage de poursuivre sur le même thème, l'immigration péruvienne en Suède, lors d'une thèse. Je suis sûre que cela promet de belles choses !
- La troisième, celle de notre deuxième artiste préférée, hé oui ! Aussi préférée que l'autre même, nous la connaissons peut-être moins, mais quand même. Son oeuvre était très originale et amusante. Elle a fabriqué, avec l'aide de son mari ingénieur, un cube rouge rempli d'ampoules, qui s'illumine plus fort si on lui crie dessus ! On peut notamment l'insulter, et s'apaiser en regardant les jolies lumières. J'ai été charmée par l'idée, même si je n'ai pas hurlé moi-même, je dois être comme les Suédois, l'artiste américaine nous a expliqué qu'ils sont souvent trop calmes et n'osent pas s'attaquer au cube. Lui aussi a une page sur un site.
Après avoir vu le cube rouge de la pierre rouge, je suis partie, contente de m'être déplacée, et d'avoir eu un aperçu de la créativité et de la liberté de ces étudiants en arts. Et tant pis s'il faisait gris, ça a de toutes façons égayé mon samedi !
Keine Kommentare:
Kommentar veröffentlichen