Deux questions dont les réponses sont deux trucs que je trouve particuliers en Suède, et deux trucs qu'il est amusant de présenter ensemble pour relever un léger paradoxe...
Acheter de l'alcool en Suède
Surtout, il ne faut pas compter sur le supermarché du coin pour se ravitailler en boissons alcoolisées, à moins de ne souhaiter que de la bière. En effet, à l'instar de la Norvège et de la Finlande, la Suède a des magasins d'Etat responsables de l'intégralité du commerce d'alcool, hormis la bière donc. Du cubi de vin rouge à la bouteille de vodka, le Systembolaget a un monopole sur l'éthanol.
Dommage que je n'ai pas osé, tout à l'heure, prendre la photo de plus près, on voit mal le Systembolaget de l'Aveny, avec sa petite pancarte verte et jaune. Au passage, encore un jour de beau temps à Göteborg... Mon invité de marque et moi étions d'ailleurs allés dans la boutique lors d'une autre journée ensoleillée, plus par curiosité que par volonté d'acheter des spécialités dans cette échoppe chère par rapport aux prix français, étant donné que nous en sommes juste ressortis avec une bière suédoise portant le doux nom de "Bière du printemps", en anglais histoire de semer le trouble.
Le Systembolaget, aujourd'hui défendu par certains Suédois comme gage de qualité de l'alcool, a été conçu pour contrôler la consommation d'éthanol de cette population nordique qui aurait apparemment eu des problèmes d'alcoolisme plus importants sinon. Pour pouvoir passer à la caisse, il faut avoir 20 ans, et un petit écriteau indique que si on a l'air jeune, on doit s'attendre à devoir sortir sa carte d'identité. Evidemment, j'ai dû prouver mon grand âge, le contraire m'aurait étonnée. Dans les bars, la limite est en revanche de 18 ans. Et le jour de la Saint Patrick, je n'ai pas eu besoin de me justifier, l'honneur est sauf.
En plus de cette limite d'âge, le Systembolaget obligent les gens à organiser leurs achats d'alcool. En effet, avec un magasin qui ouvre à 10h, ferme à 18h du lundi au jeudi, à 19h le vendredi et à... 15h le samedi, sans ouverture le dimanche, mieux vaut penser à ce dont on aura envie lors de telle ou telle soirée.
Le chercheur finlandais que j'avais rencontré grâce à son séminaire au centre m'avait expliqué qu'avant, dans son pays, les magasins d'alcool d'Etat ressemblaient à des pharmacies, il n'était pas possible de se promener entre les rayons, les commandes se passaient à un comptoir...
Bref, en Suède, et en Finlande aussi, pas facile d'acheter de l'alcool. Et la drogue alors ?
Acheter de la drogue en Suède
J'avoue que cette partie est un peu une blague, je ne sais pas où les vilains méchants hors-la-loi trafiquent de la drogue dont seuls des douaniers norvégiens pourraient croire qu'elle m'intéresse. Cependant, un grand scandale a touché Göteborg cette semaine, parce qu'il a été possible pendant quelques jours d'acheter un mélange de plantes à fumer, mélange enrichi en cannabinoïdes de synthèse. Et ça, on pouvait l'acheter...
Dans cet autre magasin de l'Aveny, Konfekthuset, qui n'est autre qu'une boutique de godis, cartes postales et tabac ! Comme quoi, on a beau galérer pour acheter de l'alcool, ce n'est pas grave, on peut toujours faire le plein de comportements dangereux en allant acheter de l'herbe, bien que synthétique, dans un magasin de bonbons... J'ai lu des témoignages d'experts disant que ces substances non naturelles pouvaient être aussi dangereuses que leurs cousines végétales. Ah là là ils sont bizarres ces Suédois.
Heureusement pour la réputation de bonne santé du pays, et même si le produit est apparemment légal, le tourbillon médiatique autour de son bouiboui a amené le propriétaire à décider d'arrêter de vendre son espèce de drogue. Il a assuré qu'il ne savait pas ce que c'était, mais qu'il avait trouvé le prix bizarre, presque 40 euros les 3 grammes, et qu'il avait appelé la police pour s'assurer de la légalité de l'affaire. J'ai du mal à croire qu'il n'ait pas cherché la composition de sa nouveauté, ou alors il est vraiment dénué de curiosité et, à mon humble avis, d'esprit professionnel. Cela aurait au moins pu lui permettre d'imaginer tout l'argent qu'il allait gagner, parce que même si je n'ai lu aucun chiffre, je pense que vendre de la drogue quelques jours a dû lui amener d'autres visites que celles des journalistes...
Acheter de l'alcool en Suède
Surtout, il ne faut pas compter sur le supermarché du coin pour se ravitailler en boissons alcoolisées, à moins de ne souhaiter que de la bière. En effet, à l'instar de la Norvège et de la Finlande, la Suède a des magasins d'Etat responsables de l'intégralité du commerce d'alcool, hormis la bière donc. Du cubi de vin rouge à la bouteille de vodka, le Systembolaget a un monopole sur l'éthanol.
Dommage que je n'ai pas osé, tout à l'heure, prendre la photo de plus près, on voit mal le Systembolaget de l'Aveny, avec sa petite pancarte verte et jaune. Au passage, encore un jour de beau temps à Göteborg... Mon invité de marque et moi étions d'ailleurs allés dans la boutique lors d'une autre journée ensoleillée, plus par curiosité que par volonté d'acheter des spécialités dans cette échoppe chère par rapport aux prix français, étant donné que nous en sommes juste ressortis avec une bière suédoise portant le doux nom de "Bière du printemps", en anglais histoire de semer le trouble.
Le Systembolaget, aujourd'hui défendu par certains Suédois comme gage de qualité de l'alcool, a été conçu pour contrôler la consommation d'éthanol de cette population nordique qui aurait apparemment eu des problèmes d'alcoolisme plus importants sinon. Pour pouvoir passer à la caisse, il faut avoir 20 ans, et un petit écriteau indique que si on a l'air jeune, on doit s'attendre à devoir sortir sa carte d'identité. Evidemment, j'ai dû prouver mon grand âge, le contraire m'aurait étonnée. Dans les bars, la limite est en revanche de 18 ans. Et le jour de la Saint Patrick, je n'ai pas eu besoin de me justifier, l'honneur est sauf.
En plus de cette limite d'âge, le Systembolaget obligent les gens à organiser leurs achats d'alcool. En effet, avec un magasin qui ouvre à 10h, ferme à 18h du lundi au jeudi, à 19h le vendredi et à... 15h le samedi, sans ouverture le dimanche, mieux vaut penser à ce dont on aura envie lors de telle ou telle soirée.
Le chercheur finlandais que j'avais rencontré grâce à son séminaire au centre m'avait expliqué qu'avant, dans son pays, les magasins d'alcool d'Etat ressemblaient à des pharmacies, il n'était pas possible de se promener entre les rayons, les commandes se passaient à un comptoir...
Bref, en Suède, et en Finlande aussi, pas facile d'acheter de l'alcool. Et la drogue alors ?
Acheter de la drogue en Suède
J'avoue que cette partie est un peu une blague, je ne sais pas où les vilains méchants hors-la-loi trafiquent de la drogue dont seuls des douaniers norvégiens pourraient croire qu'elle m'intéresse. Cependant, un grand scandale a touché Göteborg cette semaine, parce qu'il a été possible pendant quelques jours d'acheter un mélange de plantes à fumer, mélange enrichi en cannabinoïdes de synthèse. Et ça, on pouvait l'acheter...
Dans cet autre magasin de l'Aveny, Konfekthuset, qui n'est autre qu'une boutique de godis, cartes postales et tabac ! Comme quoi, on a beau galérer pour acheter de l'alcool, ce n'est pas grave, on peut toujours faire le plein de comportements dangereux en allant acheter de l'herbe, bien que synthétique, dans un magasin de bonbons... J'ai lu des témoignages d'experts disant que ces substances non naturelles pouvaient être aussi dangereuses que leurs cousines végétales. Ah là là ils sont bizarres ces Suédois.
Heureusement pour la réputation de bonne santé du pays, et même si le produit est apparemment légal, le tourbillon médiatique autour de son bouiboui a amené le propriétaire à décider d'arrêter de vendre son espèce de drogue. Il a assuré qu'il ne savait pas ce que c'était, mais qu'il avait trouvé le prix bizarre, presque 40 euros les 3 grammes, et qu'il avait appelé la police pour s'assurer de la légalité de l'affaire. J'ai du mal à croire qu'il n'ait pas cherché la composition de sa nouveauté, ou alors il est vraiment dénué de curiosité et, à mon humble avis, d'esprit professionnel. Cela aurait au moins pu lui permettre d'imaginer tout l'argent qu'il allait gagner, parce que même si je n'ai lu aucun chiffre, je pense que vendre de la drogue quelques jours a dû lui amener d'autres visites que celles des journalistes...
Keine Kommentare:
Kommentar veröffentlichen