Hier, nous avons fêté les 60 ans d'une ingénieur de recherche du centre que tout le monde aime bien je crois. Elle est un pilier de l'institution d'écologie marine, entre autres responsables de l'attribution des adresses IP (interneeet mon amour) et de l'installation de l'imprimante sur les différents ordis (je lis souvent les publis sur mon écran, alors la première chose que j'ai mise sur papier était une réservation de train, pour Jönköping). Et puis elle parle avec chacun d'entre nous, je la trouve vraiment sympathique, toujours de bonne humeur, et les autres l'apprécient beaucoup. La soirée a commencé à la fin de la journée de travail, 17h donc, par un apéro où j'ai pu augmenter ma culture de la boisson suédoise. Et d'un, j'ai bu du cidre local, qui est vraiment différent du cidre breton, ici il est tout doux sans bulles, et pas forcément terrible. Une chercheuse originaire de Scanie m'a conseillé un cidre de sa région, je ne pense pas que j'aurai l'occasion d'en goûter, mais j'ai trouvé marrant qu'elle fasse la pub de son coin. Et de deux, avant de boire, nous avons levé un toast en disant "Skål!". C'était mon premier "Skål!", quelle émotion ! Nous en avons fait un deuxième plus tard, mais j'étais passée à l'eau, connaissant trop bien ma non-résistance à l'alcool maintenant que je vis ici.
J'ai trouvé rigolo de se retrouver autant dans le couloir et la cuisine, bavardant de choses et d'autres. J'ai découvert des noms de chiens bizarres, je savais que celui de ma maître de stage s'appelait Félix (nom de chat, n'est-ce pas ?), son thésard a adopté Plankton (geek de la biologie marine...), et un chercheur en dynamique de population d'algues est l'heureux maître de Centi, Déci, et Milli qui lui est au paradis des chiens. Nous avons fait la connaissance de la toute petite fille d'une assistante de projet qui a accouché au mois d'avril, son bébé a hérité de sa fossette au menton, et peut-être de sa vocation, en tout cas, les collègues de sa maman lui ont offert un ensemble bleu avec des poissons dessus.
Après cette première partie de soirée, nous nous sommes tous dirigés vers le centre, pour arriver à un restaurant indien de la chaîne Zaika. Certains ont pris la voiture, d'autres le vélo, d'autres le tram, et pour ma part, je me suis intégrée au groupe des marcheurs, en une demi-heure nous étions au point de RDV, un peu plus prêts à nous faire péter la panse pendant le copieux repas. Faut quand même savoir qu'une stagiaire de M2 a consulté son Ipod après la marche pour voir combien de kilomètres elle avait parcourus, et combien de calories elle avait brûlées. Gloups. Nous nous sommes installés sur trois grandes tables, et avons écouté le discours d'introduction du patron du restaurant, sur l'histoire de la chaîne, l'honneur que lui faisait l'ingénieur de recherche en fêtant là ses 60 ans, début de sa vie, et sur le menu qui allait suivre, alléchant. De la viande grillée dans différentes sauces, des pains typiques, du riz jaune ou orange selon les avis exprimés ce matin à la fika du vendredi, et un dessert composé de glace et de fruits. De la bonne nourriture à foison, donc... Et de la bonne humeur également, cultivée pour certains par de la consommation de bière, légère ou non selon le moyen de transport emprunté ensuite, sachant qu'ici, la limite d'alcoolémie au volant est tout simplement 0, apparemment, ça passe avec une bière légère.
Nous avons chanté "Joyeux anniversaire" à l'ingénieur de recherche, enfin j'ai écouté, car la mélodie n'est pas la même qu'en France, en Allemagne ou en Espagne, ce serait trop facile sinon. Les paroles consistaient notamment à dire qu'elle allait encore vivre de longues et heureuses années. Et après un "Skål!", nous avons également entonné "hip hip hip hurra, hurra, hurra" parce que l'ingénieur de recherche existe et que nous en sommes ravis. A part cet événement collectif, les conversations étaient ensuite limitées à chaque moitié de table je dirais, j'ai pu à peu près les suivre. J'étais notamment à côté de mamans, dont une ressemblant un peu à la chanteuse allemande Annett Louisan, id est blonde et tout petite avec un air de poupée, et en face d'une retraitée tellement accro à la bota qu'elle travaille encore. On m'a dit que j'avais un accent allemand, je perds décidement toute identité nationale dans ce pays... sauf quand je parle anglais, là, on ne s'y trompe pas, ah ah.
Le seul point négatif de la soirée a été son prix, divisé entre les convives. Le menu devait être à 350 couronnes, soit plus de 35 euros, très cher donc, mais je le savais et étais prête à le payer pour pouvoir participer à cette soirée, en outre, le resto avait vraiment la classe et nous nous sommes régalés. J'avais 50 couronnes de rab', mais comme il a été décidé de faire également payer les boissons des autres là-dedans, la part de chacun s'élevait à... 480 couronnes. Au secours ! Heureusement, mes voisins ont trouvé injuste de me faire payer autant, et je m'en suis tirée pour 400 couronnes, ce qui est correct sachant que nous invitions l'ingénieur de recherche et que je ne suis pas complètement opposée au partage des frais inégal, s'il reste bas. Je tiens quand même à signaler que le grand truc en Suède, lors de sorties au resto entre amis ou entre amoureux ou entre entre les deux (oui, entre "entre amis et amoureux", ce bout bizarre de ma phrase m'amuse bien), le principe est de "go dutch" comme disent les Amerloques, de laisser chacun payer sa part au centime près.
Je découvre peu à peu des morceaux de la culture locale, et m'y sens bien, finalement, après des débuts difficiles au centre. Ce matin à la fika, les gens étaient tous fatigués, certains avec des traits tirés par l'alcool je dirais, c'était rigolo parce que j'avais vécu la même soirée qu'eux. Et aussi, nous avons entre autres débattu du système de validation des tickets dans les transports en commun, nouveau de cette année, et très compliqué, qui va peut-être bientôt changer à nouveau, d'après un article du Göteborgs Post, que j'avais miraculeusement lu au ptit déj'. Aujourd'hui, je me sens presque dans le coup, et en plus, je vais prendre l'après-midi en quelque sorte férié de beaucoup... La suite au prochain épisode !
J'ai trouvé rigolo de se retrouver autant dans le couloir et la cuisine, bavardant de choses et d'autres. J'ai découvert des noms de chiens bizarres, je savais que celui de ma maître de stage s'appelait Félix (nom de chat, n'est-ce pas ?), son thésard a adopté Plankton (geek de la biologie marine...), et un chercheur en dynamique de population d'algues est l'heureux maître de Centi, Déci, et Milli qui lui est au paradis des chiens. Nous avons fait la connaissance de la toute petite fille d'une assistante de projet qui a accouché au mois d'avril, son bébé a hérité de sa fossette au menton, et peut-être de sa vocation, en tout cas, les collègues de sa maman lui ont offert un ensemble bleu avec des poissons dessus.
Après cette première partie de soirée, nous nous sommes tous dirigés vers le centre, pour arriver à un restaurant indien de la chaîne Zaika. Certains ont pris la voiture, d'autres le vélo, d'autres le tram, et pour ma part, je me suis intégrée au groupe des marcheurs, en une demi-heure nous étions au point de RDV, un peu plus prêts à nous faire péter la panse pendant le copieux repas. Faut quand même savoir qu'une stagiaire de M2 a consulté son Ipod après la marche pour voir combien de kilomètres elle avait parcourus, et combien de calories elle avait brûlées. Gloups. Nous nous sommes installés sur trois grandes tables, et avons écouté le discours d'introduction du patron du restaurant, sur l'histoire de la chaîne, l'honneur que lui faisait l'ingénieur de recherche en fêtant là ses 60 ans, début de sa vie, et sur le menu qui allait suivre, alléchant. De la viande grillée dans différentes sauces, des pains typiques, du riz jaune ou orange selon les avis exprimés ce matin à la fika du vendredi, et un dessert composé de glace et de fruits. De la bonne nourriture à foison, donc... Et de la bonne humeur également, cultivée pour certains par de la consommation de bière, légère ou non selon le moyen de transport emprunté ensuite, sachant qu'ici, la limite d'alcoolémie au volant est tout simplement 0, apparemment, ça passe avec une bière légère.
Nous avons chanté "Joyeux anniversaire" à l'ingénieur de recherche, enfin j'ai écouté, car la mélodie n'est pas la même qu'en France, en Allemagne ou en Espagne, ce serait trop facile sinon. Les paroles consistaient notamment à dire qu'elle allait encore vivre de longues et heureuses années. Et après un "Skål!", nous avons également entonné "hip hip hip hurra, hurra, hurra" parce que l'ingénieur de recherche existe et que nous en sommes ravis. A part cet événement collectif, les conversations étaient ensuite limitées à chaque moitié de table je dirais, j'ai pu à peu près les suivre. J'étais notamment à côté de mamans, dont une ressemblant un peu à la chanteuse allemande Annett Louisan, id est blonde et tout petite avec un air de poupée, et en face d'une retraitée tellement accro à la bota qu'elle travaille encore. On m'a dit que j'avais un accent allemand, je perds décidement toute identité nationale dans ce pays... sauf quand je parle anglais, là, on ne s'y trompe pas, ah ah.
Le seul point négatif de la soirée a été son prix, divisé entre les convives. Le menu devait être à 350 couronnes, soit plus de 35 euros, très cher donc, mais je le savais et étais prête à le payer pour pouvoir participer à cette soirée, en outre, le resto avait vraiment la classe et nous nous sommes régalés. J'avais 50 couronnes de rab', mais comme il a été décidé de faire également payer les boissons des autres là-dedans, la part de chacun s'élevait à... 480 couronnes. Au secours ! Heureusement, mes voisins ont trouvé injuste de me faire payer autant, et je m'en suis tirée pour 400 couronnes, ce qui est correct sachant que nous invitions l'ingénieur de recherche et que je ne suis pas complètement opposée au partage des frais inégal, s'il reste bas. Je tiens quand même à signaler que le grand truc en Suède, lors de sorties au resto entre amis ou entre amoureux ou entre entre les deux (oui, entre "entre amis et amoureux", ce bout bizarre de ma phrase m'amuse bien), le principe est de "go dutch" comme disent les Amerloques, de laisser chacun payer sa part au centime près.
Je découvre peu à peu des morceaux de la culture locale, et m'y sens bien, finalement, après des débuts difficiles au centre. Ce matin à la fika, les gens étaient tous fatigués, certains avec des traits tirés par l'alcool je dirais, c'était rigolo parce que j'avais vécu la même soirée qu'eux. Et aussi, nous avons entre autres débattu du système de validation des tickets dans les transports en commun, nouveau de cette année, et très compliqué, qui va peut-être bientôt changer à nouveau, d'après un article du Göteborgs Post, que j'avais miraculeusement lu au ptit déj'. Aujourd'hui, je me sens presque dans le coup, et en plus, je vais prendre l'après-midi en quelque sorte férié de beaucoup... La suite au prochain épisode !