Sonntag, 28. Februar 2010

Slottskogen

Hé non, pas de traduction, ceci est un nom propre, l'appellation de l'immense parc de Göteborg où je suis allée me promener hier, bravant le ciel gris et une bruine qui, bien que je ne l'ai pas sentie sur le coup, m'a complètement trempée. Même si l'élément le plus humide de la journée a été la neige, en version fondue ou purée, parce que deux jours de "plusgrader", températures positives, ont eu raison d'une partie du manteau blanc. Heureusement, il va bientôt faire froid à nouveau, ainsi tout regèlera pour que les rues redeviennent une patinoire géante où chacun lutte pour sa survie en marchant dangereusement sans même le faire exprès. Chouette. Mais pour le moment, je ne cours pas autant de risque, l'après-midi il s'entend, le matin étant toujours enveloppé de verglas. Je ne vais pas me plaindre, ici le sol ne se fend pas...


Ma première vue du parc. J'ai croisé beaucoup de familles, de couples, de bandes d'amis, et aussi des gens qui couraient ou marchaient rapidement à l'aide de bâtons. J'ai aussi dépassé deux amoureux dans une montée remplie de gravillons et d'eau, la demoiselle faisait sa coquette avec des talons bien hauts. Soit elle est insensée (et inspirée par le Glamour de ce mois, qui vante les talons, y compris après les témoignages de filles qui se sont cassé le bras en tombant à cause de leurs pompes haut perchées...), soit c'était juste pour le plaisir de s'agripper à son chevalier servant. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'en tout cas, elle m'a amusée, vilaine sarcastique que je suis.


Les voies du parc ont des noms, où l'on ressent l'influence du français dans la langue suédoise. Ici, on ne dirait qu'on a fait une "promenade", mais une rue peut très bien s'appeler comme ça, c'est charmant. J'ai donc emprunté ce chemin, qui montait et descendait dans ce parc vallonné. Et, mes pas aléatoires m'ont mené à un endroit fantastique...


Des phoques ! En captivité, mais en bonne santé !


J'ai en outre la chance d'avoir assisté au lancer de poissons réalisé par une soigneuse. Quand les phoques n'attrapaient pas leur nourriture, les mouettes jouaient les piquent-assiettes, saletés. Je suis déçue qu'elles soient les seuls oiseaux que j'ai été en mesure de photographier à ce jour, en effet, les autres piafs sont différents des nôtres.

En plus des animaux, mon regard a été attiré par des végétaux, plus loin.


D'abord, des conifères, évidemment verts, mais surtout dépourvus de neige hier. C'est dans ces cas là que je me dis que le vert est la couleur de l'espoir. L'espoir que le printemps 2010 arrivera un jour.

Après ces arbres charmants, j'ai continué à avancer, puis grimpé une colline en haut de laquelle je n'ai pu que devenir perplexe.


Peut-être la photo n'est-elle pas assez claire, en tout cas je peux vous dire que cet arbre est rempli de tétines pour bébés. Il n'y avait aucun écriteau explicatif à côté, et c'est la seule chose du genre que j'ai vue dans le parc. Je me demande donc vraiment ce que cela peut être. Une oeuvre d'art moderne, un mémorial ? Ou alors, les thésards clouent leur thèse et les enfants... accrochent leur tétine dans un arbre une fois qu'ils ont réussi à s'en détacher ? Le mystère reste entier, je vais tenter de me renseigner dans les jours à venir...




Keine Kommentare:

Kommentar veröffentlichen