Aujourd'hui est paraît-il le dernier jour de grand soleil avant un week-end plus nuageux. Il n'empêche que la météo ne prévoit pas de pluie, pluie dont on m'a dit qu'elle aiderait pourtant le trafic aérien à redevenir normal. Je n'en ai pas souffert pour l'instant, enfin si, un peu. Ma maître de stage est arrivée très en retard à notre rdv parce qu'elle a dû attendre que ses enfants reviennent de l'école et puissent garder leur jeune chien avant de partir de chez elle, tout ça parce que son mari, censé revenir aujourd'hui de sa conférence à Azorerna, n'a pas eu son deuxième avion... Ah là là.
J'ai quand même pu aller me promener en sortant, une véritable drogue en fait, et une occasion de découvrir plein de choses dans la rue. Cette semaine, j'ai ainsi pu voir des fleurs de Mai. Oui, de Mai, pas d'Avril, aussi bizarre cela puisse-t-il paraître. Les fleurs de Mai sont en fait des petites créations en papier sur des épingles, ou des pins, vendus par des enfants pour d'autres enfants. J'avais vu une affiche pour cet événement annuel, sans y prêter trop attention, heureusement deux petits garçons très polis m'ont croisée mercredi et m'ont proposé leurs produits contenus dans une mallette bien conçue, répondant à mes questions sur leur commerce, qui aidera notamment des enfants malades. Ce soir-là, pour je ne sais quelle obscure raison, je leur ai juste pris une petite fleur à épingler, qui trône sur ma boîte à bijoux/chouchous/barrettes, ça tombe bien parce que les couleurs sont assorties, que la fleur est une tradition d'ici, et que la boîte vient d'un Ikea de la région parisienne. Fantastique.
Sur cette photo que j'ai piquée sur le site de la fondation "Majblomman" ("fleur de Mai"), on voit des petites épingles, et aussi des couronnes. Certains les mettent sur leur manteau, même si elles sont très fragiles. J'ai jalousé un monsieur que j'ai croisé avec une fleur hier matin, par magie j'ai recroisé d'autres vendeurs le soir, enfin il faut dire qu'ils investissent les rues en ce moment, et je leur ai pris un petit pins qui s'est installé sur mon imperméable violet. Oh, d'ailleurs, j'ai lu dans Metro ce midi que le violet est la nouvelle couleur fétiche des politiques suédois... Wouhou, la classe que j'ai !
Je trouve très chouette le principe des fleurs de Mai, pas chères, mais bourrées de bonnes intentions, les profits aideront des enfants pauvres à partir en vacances par exemple. Et je crois que les vendeurs aident beaucoup au succès de la chose. En plus de leur donner une responsabilité, une occasion de faire un acte généreux, la vente tire profit du charisme inné de ces petits Suédois. Comment leur dire non, hein ? [Hum, ça doit vouloir dire que s'ils me demandaient des godis pour la Sainte Lucie ou Pâques, je leur dirais également oui...] J'ai été très amusée de constater que les binômes de vendeurs dans le centre de Göteborg étaient assortis. Oui oui. Les petits garçons à qui j'ai acheté une épingle étaient blonds avec des joues en bonne santé, j'ai eu mon pins grâce à deux petites blondes, après cela j'ai croisé deux petits d'origine maghrébine, et ensuite, même si j'ai vu un garçon et une fille travailler ensemble, ils étaient tous deux typés africains. La flûtiste suédoise de l'aumônerie m'a dit que ce n'était sans doute pas fait exprès, que peut-être je ne suis par hasard tombée que sur des membres de la même famille. Elle, quand elle était petite, n'avait pas le droit de vendre des fleurs dans la rue, mais elle allait sonner chez ses voisins par exemple. Selon elle, la vente est organisée par les écoles, à son époque une petite partie de l'argent était mise de côté pour la sortie de fin d'année.
Elle est restée fidèle aux fleurs de Mai, elle était très enthousiaste quand je lui en ai parlé, et a absolument tenu à connaître la couleur de celles de cette année. Hé oui, il n'y a qu'un jeu de couleurs par année, cependant, ce n'est pas grave, car les vraies fleurs, elles, ne limitent pas le plaisir des yeux.
Celles-ci sont bleues, mais j'en ai vues d'autres cette semaine, les fleurs d'Avril sont de sortie et font ma joie, ici en me rendant gaiement à mon cours de suédois...
J'ai quand même pu aller me promener en sortant, une véritable drogue en fait, et une occasion de découvrir plein de choses dans la rue. Cette semaine, j'ai ainsi pu voir des fleurs de Mai. Oui, de Mai, pas d'Avril, aussi bizarre cela puisse-t-il paraître. Les fleurs de Mai sont en fait des petites créations en papier sur des épingles, ou des pins, vendus par des enfants pour d'autres enfants. J'avais vu une affiche pour cet événement annuel, sans y prêter trop attention, heureusement deux petits garçons très polis m'ont croisée mercredi et m'ont proposé leurs produits contenus dans une mallette bien conçue, répondant à mes questions sur leur commerce, qui aidera notamment des enfants malades. Ce soir-là, pour je ne sais quelle obscure raison, je leur ai juste pris une petite fleur à épingler, qui trône sur ma boîte à bijoux/chouchous/barrettes, ça tombe bien parce que les couleurs sont assorties, que la fleur est une tradition d'ici, et que la boîte vient d'un Ikea de la région parisienne. Fantastique.
Sur cette photo que j'ai piquée sur le site de la fondation "Majblomman" ("fleur de Mai"), on voit des petites épingles, et aussi des couronnes. Certains les mettent sur leur manteau, même si elles sont très fragiles. J'ai jalousé un monsieur que j'ai croisé avec une fleur hier matin, par magie j'ai recroisé d'autres vendeurs le soir, enfin il faut dire qu'ils investissent les rues en ce moment, et je leur ai pris un petit pins qui s'est installé sur mon imperméable violet. Oh, d'ailleurs, j'ai lu dans Metro ce midi que le violet est la nouvelle couleur fétiche des politiques suédois... Wouhou, la classe que j'ai !
Je trouve très chouette le principe des fleurs de Mai, pas chères, mais bourrées de bonnes intentions, les profits aideront des enfants pauvres à partir en vacances par exemple. Et je crois que les vendeurs aident beaucoup au succès de la chose. En plus de leur donner une responsabilité, une occasion de faire un acte généreux, la vente tire profit du charisme inné de ces petits Suédois. Comment leur dire non, hein ? [Hum, ça doit vouloir dire que s'ils me demandaient des godis pour la Sainte Lucie ou Pâques, je leur dirais également oui...] J'ai été très amusée de constater que les binômes de vendeurs dans le centre de Göteborg étaient assortis. Oui oui. Les petits garçons à qui j'ai acheté une épingle étaient blonds avec des joues en bonne santé, j'ai eu mon pins grâce à deux petites blondes, après cela j'ai croisé deux petits d'origine maghrébine, et ensuite, même si j'ai vu un garçon et une fille travailler ensemble, ils étaient tous deux typés africains. La flûtiste suédoise de l'aumônerie m'a dit que ce n'était sans doute pas fait exprès, que peut-être je ne suis par hasard tombée que sur des membres de la même famille. Elle, quand elle était petite, n'avait pas le droit de vendre des fleurs dans la rue, mais elle allait sonner chez ses voisins par exemple. Selon elle, la vente est organisée par les écoles, à son époque une petite partie de l'argent était mise de côté pour la sortie de fin d'année.
Elle est restée fidèle aux fleurs de Mai, elle était très enthousiaste quand je lui en ai parlé, et a absolument tenu à connaître la couleur de celles de cette année. Hé oui, il n'y a qu'un jeu de couleurs par année, cependant, ce n'est pas grave, car les vraies fleurs, elles, ne limitent pas le plaisir des yeux.
Celles-ci sont bleues, mais j'en ai vues d'autres cette semaine, les fleurs d'Avril sont de sortie et font ma joie, ici en me rendant gaiement à mon cours de suédois...
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