Me voici de retour dans ma tanière après un concert de gospel ! D'où le titre en anglais, honte à moi, cependant le gospel est anglophone, je n'y peux rien. Cette fois-ci, personne ne m'a conseillé le concert ou réservé de billet, j'ai simplement suivi les indications d'une affiche complétées de celles de Google maps, et mon intuition me disant que la chorale "Felicity gospel" composée d'étudiants devrait proposer quelque chose de joyeux et vivant ce soir. J'ai eu raison !
Le concert avait lieu dans une église évangéliste de la ville, à un peu moins d'une demi-heure à pied de chez moi, au bout de quelques longues rues vallonnées que j'ai parcouru sans peur grâce à mon plan de Göteborg. J'avais pris de la marge, et un livre, heureusement que j'avais ce bouquin, car j'ai trouvé l'église du premier coup et bien en avance. J'ai ainsi pu prendre place assez vite dans la salle qui doit accueillir les cultes de la paroisse, et qui m'a semblé très bien équipée, spacieuse et agréable. Quasiment chaque chanteur avait un micro !
Une fois que le public a été installé, je me suis extirpée de la lecture de mon roman sur une femme pour l'instant très grincheuse afin d'écouter les paroles de bienvenue du grand chef de la paroisse, je ne sais pas comment traduire "ledare" qui correspond à l'anglais "leader". J'ai été surprise de le voir commencer par prier un peu, à vrai dire. Il a ensuite fait un parallèle bizarre entre le fait que l'université, où il travaille en théorie des sciences, veut un environnement complet, entre recherche et enseignement, et que sa paroisse veut un environnement complet, entre rencontres que l'on souhaite et rencontres que l'on ne savait pas que l'on souhaitait, en nous indiquant d'aller sur leur site pour comprendre en quoi la paroisse pourrait nous permettre de faire toutes ces rencontres. Euh, okej. Mais après il a dit que ça ne suffisait pas, qu'il fallait aussi des événements festifs, et pof, il nous a demandé d'applaudir pour faire rentrer le choeur.
Le groupe ressemblait un peu à une classe de prépa agro véto, du moins au moins à celles que j'ai connues : entre trente et quarante personnes je dirais, avec seulement six garçons. Et le groupe était suédois, avec tout plein de cheveux blonds donc. Les demoiselles portaient une tunique violette à col blanc, les damoiseaux étaient en pantalon et chemise noire. Tous étaient extrêmement souriants et dansaient doucement au son du morceau qu'ils ont entonné dès leur arrivée, après avoir poussé de petits cris de bonne humeur, "wooo". Dès ce moment, je me suis dit que j'allais passer un bon moment et je suis rentrée dans l'ambiance ! Même pendant la chanson où nous avons dû nous lever, chanter et mimer, alors même qu'à la fin j'étais perdue, les deux moitiés de la salle chantant des trucs différents, et puis même sans ça, je ne suis pas très douée, hélas.
La soirée a été assez courte, mais bien menée. La couleur chrétienne du gospel n'a pas été mise de côté, deux extraits de la Bible ont été lus, et une des solistes a tenu à nous lire une traduction en suédois des paroles de sa chanson afin de permettre à qui le voulait de se concentrer non pas seulement sur la musique, mais aussi sur le sens du texte, d'après elle il vaut mieux pour cela l'avoir eu en suédois. Personnellement, anglais ou suédois, ça revient au même, étant donné qu'aucune des deux n'est ma "mördersmål", langue maternelle. Mais je me suis rendue compte qu'avec le grand volume dédié aux instruments, il n'était pas toujours facile de déchiffrer les paroles, enfin souvent ça allait, heureusement.
J'imagine qu'en étant chrétien, on est forcément un peu touché par autre chose que les mélodies et le dynamisme des interprètes, mais ce n'est pas une condition sine qua non pour apprécier le gospel, ce que nous a expliqué un garçon avant la dernière chanson, étant lui-même athée. Je crois qu'il a été un peu blagueur, il a dit qu'en plus d'aimer la musique et ses camarades, il avait trouvé une vertu thérapeutique aux chansons exprimant l'amour envers Dieu, il a affirmé ne pas avoir toujours su exprimer ses sentiments avant, et là, il a fait une déclaration d'amour... à ses parents et sa soeur présents dans le public. Trop mignon.
Après un dernier morceau repris suite aux applaudissements, le public a été invité à une fika, je me suis éclipsée par manque de motivation à l'idée d'ingurgiter seule au milieu de groupes de la caféine et du sucre, pas très potes de mon sommeil. Sur le chemin du retour, je n'ai pas été effrayée par l'obscurité et le vide des rues, sauf arrivée dans le mini-parc en bas de chez moi, je me suis dit que j'aimerais pas y croiser quelqu'un, et là pof, j'ai vu un chien devant moi, or un chien, ça a un maître... Quelques secondes plus tard, j'ai réalisé que le chien était en fait un gros lièvre, trop mignon, autant que la confession du choriste de la fin !
Le concert avait lieu dans une église évangéliste de la ville, à un peu moins d'une demi-heure à pied de chez moi, au bout de quelques longues rues vallonnées que j'ai parcouru sans peur grâce à mon plan de Göteborg. J'avais pris de la marge, et un livre, heureusement que j'avais ce bouquin, car j'ai trouvé l'église du premier coup et bien en avance. J'ai ainsi pu prendre place assez vite dans la salle qui doit accueillir les cultes de la paroisse, et qui m'a semblé très bien équipée, spacieuse et agréable. Quasiment chaque chanteur avait un micro !
Une fois que le public a été installé, je me suis extirpée de la lecture de mon roman sur une femme pour l'instant très grincheuse afin d'écouter les paroles de bienvenue du grand chef de la paroisse, je ne sais pas comment traduire "ledare" qui correspond à l'anglais "leader". J'ai été surprise de le voir commencer par prier un peu, à vrai dire. Il a ensuite fait un parallèle bizarre entre le fait que l'université, où il travaille en théorie des sciences, veut un environnement complet, entre recherche et enseignement, et que sa paroisse veut un environnement complet, entre rencontres que l'on souhaite et rencontres que l'on ne savait pas que l'on souhaitait, en nous indiquant d'aller sur leur site pour comprendre en quoi la paroisse pourrait nous permettre de faire toutes ces rencontres. Euh, okej. Mais après il a dit que ça ne suffisait pas, qu'il fallait aussi des événements festifs, et pof, il nous a demandé d'applaudir pour faire rentrer le choeur.
Le groupe ressemblait un peu à une classe de prépa agro véto, du moins au moins à celles que j'ai connues : entre trente et quarante personnes je dirais, avec seulement six garçons. Et le groupe était suédois, avec tout plein de cheveux blonds donc. Les demoiselles portaient une tunique violette à col blanc, les damoiseaux étaient en pantalon et chemise noire. Tous étaient extrêmement souriants et dansaient doucement au son du morceau qu'ils ont entonné dès leur arrivée, après avoir poussé de petits cris de bonne humeur, "wooo". Dès ce moment, je me suis dit que j'allais passer un bon moment et je suis rentrée dans l'ambiance ! Même pendant la chanson où nous avons dû nous lever, chanter et mimer, alors même qu'à la fin j'étais perdue, les deux moitiés de la salle chantant des trucs différents, et puis même sans ça, je ne suis pas très douée, hélas.
La soirée a été assez courte, mais bien menée. La couleur chrétienne du gospel n'a pas été mise de côté, deux extraits de la Bible ont été lus, et une des solistes a tenu à nous lire une traduction en suédois des paroles de sa chanson afin de permettre à qui le voulait de se concentrer non pas seulement sur la musique, mais aussi sur le sens du texte, d'après elle il vaut mieux pour cela l'avoir eu en suédois. Personnellement, anglais ou suédois, ça revient au même, étant donné qu'aucune des deux n'est ma "mördersmål", langue maternelle. Mais je me suis rendue compte qu'avec le grand volume dédié aux instruments, il n'était pas toujours facile de déchiffrer les paroles, enfin souvent ça allait, heureusement.
J'imagine qu'en étant chrétien, on est forcément un peu touché par autre chose que les mélodies et le dynamisme des interprètes, mais ce n'est pas une condition sine qua non pour apprécier le gospel, ce que nous a expliqué un garçon avant la dernière chanson, étant lui-même athée. Je crois qu'il a été un peu blagueur, il a dit qu'en plus d'aimer la musique et ses camarades, il avait trouvé une vertu thérapeutique aux chansons exprimant l'amour envers Dieu, il a affirmé ne pas avoir toujours su exprimer ses sentiments avant, et là, il a fait une déclaration d'amour... à ses parents et sa soeur présents dans le public. Trop mignon.
Après un dernier morceau repris suite aux applaudissements, le public a été invité à une fika, je me suis éclipsée par manque de motivation à l'idée d'ingurgiter seule au milieu de groupes de la caféine et du sucre, pas très potes de mon sommeil. Sur le chemin du retour, je n'ai pas été effrayée par l'obscurité et le vide des rues, sauf arrivée dans le mini-parc en bas de chez moi, je me suis dit que j'aimerais pas y croiser quelqu'un, et là pof, j'ai vu un chien devant moi, or un chien, ça a un maître... Quelques secondes plus tard, j'ai réalisé que le chien était en fait un gros lièvre, trop mignon, autant que la confession du choriste de la fin !
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