Samstag, 13. Februar 2010

Boten kommer! (Le bateau arrive !)

Aujourd'hui, ayant envie d'air pur et de découverte, j'ai décidé d'aller crapahuter sur une des îles au Sud de Göteborg, Styrsö, parce que c'est l'une des plus grandes, et qu'ainsi, je pensais profiter à la fois de la nature, des paysages... et d'un café pour pouvoir me réchauffer. Malheureusement, le café de Styrsö était fermé, et je dois avouer avoir eu froid sur la fin de ma petite visite. J'ai constaté dans le bateau du retour que mes doigts étaient rouges, et le dos de mes mains tout blanc, cependant ce soir toutes les parties de mes menottes répondent à l'appel. En plus de cela, le froid, ça fatigue ! Du coup, j'ai limité mon excursion à une matinée.

Malgré tout, j'ai bien aimé voir cet archipel dont on m'avait dit tant de bien. Je compte y retourner, pour en suivre l'évolution au cours des saisons, car en février, tout est blanc, ou presque. J'ai eu l'impression de partir en expédition polaire ! Pour commencer, le bateau que j'ai pris a dû traverser de la glace, ça a fait un bruit énorme et j'ai vu des débris de glace courir à côté du bateau.


Le mouvement est assez mal rendu sur cette photographie, dommage. Au passage, ce n'est pas mon appareil qui est crado, c'est la vitre du bateau. Par conséquent en arrivant sur l'île, j'ai préféré aller sur le ponton pour immortaliser le premier regard que j'ai posé sur les lieux. Un habitant, qui était à mes côtés, m'a demandé si je venais pour la première fois, et m'a vanté les mérites de son île. Oui, oui, un Suédois m'a parlé spontanément ! Ah, vive le chauvinisme des îliens.


Le ciel était encore bleu, ce qui n'a pas été le cas lors de toute ma promenade. Balade qui m'a tout simplement permis de faire le tour de l'île, en majorité sur de petites routes déneigées ! Wouhou !


Cette île est un petit paradis car si les routes sont peu glissantes, on observe à côté de la neige toute blanche, toute propre, toute jolie. Ainsi que de petites maisons faisant concurrence à celles du quartier du centre, dans un environnement marin cette fois.


Voyant les bateaux inutilisables, peut-être vous demandez-vous comment les autochtones vont d'un côté à l'autre de l'île en hiver ? Et d'ailleurs, comment la traversent-ils par l'intérieur ? En marchant gaiement comme moi ? Hé non, comme j'ai pu m'en apercevoir tout au long de mon expédition, ils ont des engins de compétition...


La
voiturette locale, qui existe aussi en version sans carrosserie, avec à la place un tissu transparent plastifié comme sur les poussettes. Pourtant, je trouve cela encore très avancé à côté du suivant.


La
mobylette avec plateau. Le plateau est un outil de transport de bagages mais aussi d'un deuxième passager. Bien entendu, au paradis, pas la peine de mettre de casque, y compris quand on descend à toute allure les petites collines locales. Gloups. C'est peut-être qu'ils ne font attention qu'aux enfants, pas à eux ou aux vieux comme moi.


Mais ces gens doivent être très habiles au guidon, et en être conscient.s C'est un peu comme les habitants de Göteborg qui font du vélo sur la glace, j'en ai même vu un qui cumulait danger du véhicule et froideur du pantalon laissant le caleçon apparent. Et que dire de ceux qui n'ont pas peur de porter leurs enfants sur les épaules en parcourant un trottoir glacé. Moi, je ne m'y risquerais pas. Mais eux, qu'ils soient citadins ou îliens, ils sont trop forts...


Parce qu'ils sont suédois ! C'est le premier drapeau que je photographie, j'espère en voir d'autres avec un ciel bleu en fond, tout en me baladant en t-shirt ou pull léger. J'étais soulagée de retrouver le centre-ville puis mon petit chez moi tout douillet, où je vais pouvoir regarder le film suédois glauque que j'ai emprunté à la bibliothèque tout à l'heure. A ma décharge, beaucoup de films suédois m'ont donné l'impression de ne pas être des plus joyeux. Ja, det är sant !

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