Freitag, 12. Februar 2010

Att bo i korridor i Montrouge och Göteborg, idag... och igår ! (Habiter en cité u à Montrouge et Göteborg, aujourd'hui... et hier !)

Quel long titre, encore pire que mes articles ! Mais il s'est passé deux choses incroyables aujourd'hui. Je vous révèle dès à présent le miracle de ce soir, j'ai acheté des piles pour mon appareil photo, demandant à une vendeuse où les trouver dans le supermarché, non pas en m'aidant du mot pile en suédois que j'avais oublié d'apprendre, mais en lui montrant une des pile de mon appareil. Pile, ça se dit tout simplement "batterie", en fait. Lalala. En plus d'avoir la possibilité de prendre des photos sans craindre une panne d'énergie, j'ai eu l'opportunité de me retrouver dans la cuisine déserte ce soir, je vais pouvoir vous la présenter !

Mais avant, je vais parler de la deuxième merveille de la journée. Ce matin et en début d'aprèm', je me suis un peu ennuyée car j'avais bien préparé mes remarques et questions pour un entretien que j'allais avoir avec ma maître de stage et un professeur de mathématiques de la Chalmers. J'ai donc attendu avec impatience la réunion, tout en l'appréhendant un peu. En fait, ça a été très enrichissant, nous avons discuté des différents modèles possibles, en suédois même, quelques mots d'anglais, des schémas et équations aidant. Le prof de maths a lui aussi bloqué sur le calcul des probabilités associées au modèle, ça m'a vachement rassurée de voir que ce n'était pas automatique, même pour lui. Nous avons évoqué tous les problèmes du modèle, et continuerons notre réflexion lundi avec une troisième chercheuse. RDV à la Chalmers, à cinq minutes à pied de chez moi, héhé.

En plus d'être une personne avec qui il est agréable de travailler, ce professeur de mathématiques a des bons points automatiques. Parce qu'il est marié à une Française et parle donc français, et connaît mon pays chéri ! Parce qu'il a fait sa thèse à Paris... à l'ENS Ulm ! [Je passerai sous silence le fait qu'il rêve de rencontrer un certain chercheur mathématicien en écologie, très réputé, mais pas très disponible pour ses élèves, bio08 vous comprendrez.] Et parce qu'il a habité... au campus de Montrouge ! Wouhou ! Et avant il a habité dans la cité u où je vis ici. N'est-ce pas fantastique ? Nous avons pu comparer ensemble les deux endroits, mais assez brièvement. En effet, à son époque, ici à Göteborg il n'y avait qu'une cuisine pour tout le bâtiment,
id est une centaine de personnes. Et outre la saleté, ce qu'il a remarqué de la cuisine de Montrouge, c'est qu'elle abritait aussi une machine à laver. Ici, les laveries sont au sous-sol.

Assez parlé, voici la cuisine actuelle de mon étage au korridor, partagée par une dizaine de personnes, et très propre !

Deux des trois frigos. Chacun a un étage entier de ces petites bêtes, ainsi qu'un étage de congélateur. A cela s'ajoute un placard par personne. Ainsi, je peux mettre toutes mes denrées dans la cuisine, et au passage, je ne crains pas les vols. Je garde ma vaisselle dans ma chambre car je la loue et ne tiens donc vraiment pas à ce qu'elle disparaisse au milieu du reste.

Le plan de travail et compagnie. Il est relativement bien tenu, tout comme les appareils de cuisine, sans doute grâce à la responsabilité qui incombe aux habitants eux-mêmes de nettoyer les lieux. Pour cela, nous nous inscrivons sur un tableau pour les mercredis et dimanches. D'ailleurs, il serait temps que je prévois de le faire. Au passage, dans l'évier, on retrouve quelques micruscules bouts de nourriture, mais jamais de vaisselle sale.

Les tables, la carte du monde et une partie des poubelles. [Il manque les poubelles à compost, reléguées sous l'évier où elles n'embaument pas toute la pièce.] On aperçoit aussi le rebord de la fenêtre, ici comme au centre les rebors de fenêtres sont décorés. Dans la cuisine par de la cannelle et de l'anis. Au centre des plantes et des bibelots. Dans ma chambre par mes deux amis peluches et mon kalanchoé. Et par mon ordinateur en ce moment-même, ce qui me permet d'avoir les jambes collées au radiateur.

Pour finir, le canapé et la table basse. Avec un Eastpack dessus, caractéristique française, ce que je sais encore de source sûre. J'ai cité ça comme indice de reconnaisssance des français dimanche. Je trouve la présence d'un canapé formidable, même si contrairement à certains de mes voisins je n'ai pas envie de petit-déjeuner dessus.

C'est pas mal, non ? En tout cas je me plais bien dans cet endroit. Ce soir, j'y ai feuilleté la revue gratuite pour étudiants que j'ai eue dans ma boîte aux lettres, l'humour suédois me semble particulier, j'approfondirai ce sujet un jour... En attendant, trevlig helg !





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