Ô soulagement béni... J'aimais le sujet de mon stage, et j'ai appris des choses, si si. J'appréciais les gens que je cotoyais ici. Mais j'ai vécu des moments difficiles, à cause de l'indisponibilité chronique et suspecte de mes deux encadrants, mari et femme travaillant dans la campagne, se rendant très rarement sur leurs lieux de travail (Göteborg pour elle, Stockholm pour lui), répondant de manière sporadique aux courriels, m'oubliant alors même que je suis une grande pro du harcèlement, s'investissant peu dans les projets qu'ils m'ont eux-même proposés, alors même qu'ils devraient être intéressés, et que je pense ne pas être complètement nulle, bien que je sois dépendante de leur soutien. Bref. Ras-le-bol, malgré la gentillesse de ma maître de stage lors de nos rares entrevues. Frustration, même avec deux fikas par semaine. Dégoût, et pas que des descriptions de cadavres de phoques.
Cependant, mon rapport a été remis au secrétariat à Parisse par un gentil garçon lundi dernier, et j'ai présenté oralement mon travail au centre. Je n'ai plus qu'à raccourcir ce Power point et mon flot de paroles pour ma vraie soutenance... Et sans doute à m'armer de courage pour expliquer que je ne suis pas entièrement responsable de l'avancée moyenne de mes travaux, j'aurais bien voulu faire plus, hein. Je ne vais pas faire une retranscription de mon dialogue avec mon encadrant masculin, juste dire qu'il avait des prétextes stupides pour ne pas m'aider à aller plus loin. Tant pis pour eux, après tout, moi, j'espère bien valider mes acquis... Et trouver mieux pour l'an prochain, avec à ce jour l'idée de traverser la Manche pour apprendre des trucs en épidémio des végétaux.
Ma maître de stage est bien entendu arrivée en retard à mon oral, et je ne l'ai pas attendue, parce que les bouchons sur la route, jolie excuse, mais j'ai des souvenirs d'une fable nommée "Le lièvre et la tortue", qu'on ne compte pas sur moi pour prendre le lièvre en pitié. [Même si ceux que je vois tous les matins ou presque sont absolument craquants.] Elle a été gentille après, en venant me féliciter et me demander qu'on garde contact. Je la connais bien, maintenant, et savais que les choses se passeraient ainsi !
Le petit public de mon oral a posé des questions intelligentes et intéressantes, et a semblé content d'être là. Je m'étais fendue d'un courriel collectif pour annoncer ma soutenance, relisant dix mille fois au moins le texte en suédois, j'ai reçu un compliment sur ces lignes qui ne devaient donc pas être trop ridicules, ouf. [J'ai peur des courriels collectifs, pas des courriels individuels, j'ai l'impression de me mettre toute seule au pilori.] Je suis heureuse d'avoir fait expliqué mon taff à ces personnes adorables avec qui j'ai partagé des fikas, des déjeuners, des discussions sans gâteaux ou sandwich aussi, ou même un bureau. Et je suis ravie d'avoir pu comparer mon expérience à celle d'une future thésarde de ma maître de stage, et à celle de son post-doc allemand en congé parental qui a eu l'extrême gentillesse de se déplacer pour mon exposé. Apparemment, la collaboration avec ces gens est difficile pour tout le monde, brrr.
Pourtant, maintenant, je m'en fiche, c'est terminé, et le bilan n'est pas si négatif que ça. Collègues sympathiques, routine remplie de moments peinards ou d'activités enthousiasmantes avec des rencontres de personnes passionnantes et jättesnälla (très gentilles), voyages et excursions dans un merveilleux pays et ses voisins... Non, je ne peux pas me plaindre, même si je l'ai fait à moult reprises, hum. Schtroump grognon a été très heureux, au fond.
Cependant, mon rapport a été remis au secrétariat à Parisse par un gentil garçon lundi dernier, et j'ai présenté oralement mon travail au centre. Je n'ai plus qu'à raccourcir ce Power point et mon flot de paroles pour ma vraie soutenance... Et sans doute à m'armer de courage pour expliquer que je ne suis pas entièrement responsable de l'avancée moyenne de mes travaux, j'aurais bien voulu faire plus, hein. Je ne vais pas faire une retranscription de mon dialogue avec mon encadrant masculin, juste dire qu'il avait des prétextes stupides pour ne pas m'aider à aller plus loin. Tant pis pour eux, après tout, moi, j'espère bien valider mes acquis... Et trouver mieux pour l'an prochain, avec à ce jour l'idée de traverser la Manche pour apprendre des trucs en épidémio des végétaux.
Ma maître de stage est bien entendu arrivée en retard à mon oral, et je ne l'ai pas attendue, parce que les bouchons sur la route, jolie excuse, mais j'ai des souvenirs d'une fable nommée "Le lièvre et la tortue", qu'on ne compte pas sur moi pour prendre le lièvre en pitié. [Même si ceux que je vois tous les matins ou presque sont absolument craquants.] Elle a été gentille après, en venant me féliciter et me demander qu'on garde contact. Je la connais bien, maintenant, et savais que les choses se passeraient ainsi !
Le petit public de mon oral a posé des questions intelligentes et intéressantes, et a semblé content d'être là. Je m'étais fendue d'un courriel collectif pour annoncer ma soutenance, relisant dix mille fois au moins le texte en suédois, j'ai reçu un compliment sur ces lignes qui ne devaient donc pas être trop ridicules, ouf. [J'ai peur des courriels collectifs, pas des courriels individuels, j'ai l'impression de me mettre toute seule au pilori.] Je suis heureuse d'avoir fait expliqué mon taff à ces personnes adorables avec qui j'ai partagé des fikas, des déjeuners, des discussions sans gâteaux ou sandwich aussi, ou même un bureau. Et je suis ravie d'avoir pu comparer mon expérience à celle d'une future thésarde de ma maître de stage, et à celle de son post-doc allemand en congé parental qui a eu l'extrême gentillesse de se déplacer pour mon exposé. Apparemment, la collaboration avec ces gens est difficile pour tout le monde, brrr.
Pourtant, maintenant, je m'en fiche, c'est terminé, et le bilan n'est pas si négatif que ça. Collègues sympathiques, routine remplie de moments peinards ou d'activités enthousiasmantes avec des rencontres de personnes passionnantes et jättesnälla (très gentilles), voyages et excursions dans un merveilleux pays et ses voisins... Non, je ne peux pas me plaindre, même si je l'ai fait à moult reprises, hum. Schtroump grognon a été très heureux, au fond.
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